Aujourd’hui, faisons un bond en arrière de 29 ans, et plus précisément au premier jour du calendrier de l’avant de décembre. En 1986, la vie était encore belle : pas de Jul à la radio, pas de matchs à 50 tirs de loin pris, et des arbitres en NBA qui ne sifflaient pas une technique dès qu’un joueur prononçait « come oooooon ref » .
Le contexte
Lors de la saison précédente, en 1985-1986, les Pistons coachés par Chuck Daly font une saison très prometteuse en finissant 5ème de la conférence Est, mais sortis au premier tour des playoffs contre les Hawks de Dominique Wilkins. Cette troupe menée par le trio Thomas-Laimbeer-Tripucka depuis 6 ans déjà est alors un poil à gratter de la conférence Est, où un certain Michael Jordan commence à faire du bruit (bien que dans une faible équipe) … Mais lors de la saison 86-87, les Pistons franchissent un cap, Joe Dumars est décisif en sortie de banc pour sa seconde saison dans la ligue et le meilleur pote de Kim Jong Un Dennis Rodman effectue ses débuts en NBA. Les Pistons finissent alors seconds de la Conférence Est derrière … les Celtics, et les Pistons se feront éliminer en postseason par devinez qui ? Les mêmes Celtics Bird-McHale-Parish. Mais durant cette saison 86-87, le besogneux meneur Isiah Thomas rentre encore un peu plus dans la légende de sa seule et unique franchise en carrière : les Pistons.
Le record
Le 1er décembre 1986, Isiah Thomas devient le meilleur marqueur de l’histoire de la franchise du Michigan, et il détrôna alors Bob Lanier, pivot de « Motor City » dans les 70’s et début des années 80. L’ancien meneur des Hoosiers d’Indiana score alors 22 points pour permettre aux Pistons de l’emporter face aux Rockets au Palace. Thomas est encore de nos jours (et ce n’est pas Aron Baynes qui va aller le chercher) le meilleur scoreur de la franchise avec 18 822 points en carrière. La figure emblématique du fighting spirit des « Bad Boys » emmena alors sa franchise vers un back to back title de 1989 à 1990 qui fut l’un des exploits les plus retentissants de notre sport favori, tant cette équipe sur qui peu de gens misés était dominante.
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