Aujourd’hui, faisons un bond en arrière de 56 ans pour revenir sur ce 24 novembre 1960 que l’on peut désigner de rebondissant. A cette époque un joueur régnait sur la ligue et marchait sur tous les joueurs qui osaient se dresser sur son passage, on parle bien sûr de Wilt Chamberlain, a.k.a The big dipper, l’homme aux 100 points marqués en un match mais pas seulement…
Le contexte
Sous les couleurs des Warriors de Philadelphie, Chamberlain s’en allait affronter les Celtics de Bill Russell, une équipe considérée comme l’une des meilleurs de l’histoire en NBA avec à ses côtés Bob Cousy, pour un match au sommet de la NBA. D’un point de vue personnel, Chamberlain est hors norme sur la saison 1960-1961 est établit de nombreux records comme celui d’avoir pris le plus de rebonds par matchs sur une saison, soit 27,2 rebonds, plutôt pas mal à vrai dire. Mais le 4 Novembre, il bat un nouveau record, un qu’il peut ajouter à son interminable liste et pour longtemps.
Le match
Wilt retrouve donc une autre légende du basket, Bill Russell. Mais ce dernier ne lui empêcha pas de marquer à nouveau l’Histoire. Et c’est ce soir de 24 novembre 1960 que Chamberlain a attrapé 55 rebonds, 55 oui. Et c’est à cette occasion qu’il détrône son rival journalier, Bill Russell qui, le 5 février 1960 avait pris 51 rebonds. Un chiffre donc qui risque de ne jamais être égalé ni approché quand on voit des géants comme Dédé Drummond de nos jours qui n’arrive pas à dépasser les 30 rebonds en un match. Mais malgré ses 55 rebonds dont 31 juste en première mi-temps et ses 34 points marqués, il ne pu empêcher son équipe de s’incliner face à l’équipe de Russell sur le score de 132-129.