Depuis la saison 2013-2014, le Jazz reconstruit pour démarrer un nouveau cycle avec des joueurs en constantes progressions comme Favors, Hayward, Gobert ou Alec Burks. Le Jazz augmente son bilan chaque saison, et l’année passée, la troupe de Quin Snyder était aux portes des playoffs. (James Harden en a décidé autrement et la barbe s’est fâchée). Mais cette saison, le Jazz semble enfin prêt à faire le grand bond en postseason !
Un effectif que très rarement au complet
Quant on voit le bilan de 7 victoires pour 8 défaites, on se dit que l’effectif concocté par le GM Dennis Lindsey a quelques soucis, et c’est notamment au niveau de l’infirmerie ! Gordon Hayward, Derrick Favors et George Hill sont souvent en costume entrain d’agiter la serviette : l’ancien ailier de l’université de Butler n’a joué que 9 des 15 matches du Jazz. Quant à Favors, il en a joué 11, et avec un temps de jeu très limité (seulement 24 minutes pour exprimer son talent). Sans compter que l’ancien meneur des Pacers, George Hill, avait très bien débuté sa saison avec 20 points de moyenne, mais en seulement 7 matches. Avec toutes ces absences de marques, le Jazz n’est que la 28ème attaque du pays, et pour gagner des matches, Rudy Gobert et ses copains donnent tout en défense et sont les meilleurs de la ligue dans ce domaine cette saison. Cette équipe bien que limitée offensivement due aux blessures, est tenace en défense et ne se prend pas de fessée.
Des signes encourageants
La défense du Jazz est vraiment un excellent signe pour les fans des mormons coéquipiers de Gobert. Ce dernier est la tour de contrôle de cette défense qui n’encaisse qu’en moyenne 95,1 points par match. Le Jazz se repose sur ce domaine en attendant de jours meilleurs en attaque avec le trio très prometteur, mais fragile, Hill-Hayward-Favors. Les 3 joueurs n’ont joué qu’un match ensemble, et c’était contre les Knicks au Garden avec un Hayward dominateur (28 points, 6/17 au shoot, 14/14 sur la ligne des lancers), un George Hill ultra efficace (23 points, 8/12 au shoot) et un Favors qui retrouve ses sensations (13 points, 6 rebonds). Ce trio peut fonctionner à long terme sur le plan offensif. En plus de ces 3 armes, Rodney Hood peut sortir de sa boite et à tout moment prendre feu (le kangourou tourne à 17 points de moyenne cette saison à 50% au shoot, et 39% de loin). Malgré la série de 4 défaites consécutives, rien ne semble finit pour cette équipe qui a les ingrédients nécessaires (s’ils ne sont pas périmés) pour viser le top 8 à l’Ouest.
On vous l’assure, si vous deviez miser sur une franchise dans cette conférence hostile pour aller en playoffs, c’est bien sur le Jazz qui reste à l’affût à la 9ème place de la conférence Ouest. Quand on sait que les Lakers et le Thunder semblent en sur-régime en ce début de saison, des places sont prenables …
Source photo : nba.com
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